Présentation de la chaire Résilience & LeaderShip

Le concept

Le concept de résilience a été mobilisé par les sciences de gestion dans l’analyse des « organisations hautement fiables » afin de comprendre comment certaines organisations résistent mieux que d’autres à certaines agressions de leur environnement. La communauté académique a plus récemment cherché à replacer la résilience non plus dans le champ étroit de l’analyse du risque, mais dans celui plus large de la performance économique.

 

L’envie de développer des activités de recherche dans le cadre d’un projet structurant explique la création de la Chaire Résilience & LeaderShip par l’École navale en collaboration avec l’Université de Bretagne Occidentale, l’Université Rennes 1 et le soutien de ses entreprises partenaires, Naxicap, Safran et la Banque Française Mutualiste.

 

La chaire a été officiellement lancée le lundi 17 décembre 2018 à l’Ecole navale.

L’étude du concept de résilience se justifie car il traite d’un sujet d’actualité dans un contexte de risques systémiques et sécuritaires ; en outre il fédère toutes les parties prenantes des organisations (direction, agents, fournisseurs, clients…) car il s’inscrit dans une logique de durabilité, majeure pour la survie des organisations.

 

L’objectif des travaux est d’approfondir la résilience sous l’angle du leadership faisant écho aux problématiques organisationnelles et humaines vécues par les organisations.

 

Sur le plan académique, les travaux de recherche s’inscriront dans les travaux théoriques du courant des organisations hautement fiables (HRO) et de l’approche Sensemaking qui analysent les sources de fiabilité non pas sous l’angle des échecs organisationnels (courants de gestion de crise, du facteur humain) mais plutôt sous l’angle d’une fiabilité accrue où le rôle du leader est prégnant. En effet, ces cadres théoriques placent l’individu au cœur du processus de fiabilité en travaillant sur les sources de résilience par l’amélioration des comportements du leader et de son équipe.

 

Les pistes à explorer sont réelles car il n’existe pas de consensus sur la définition du concept de résilience (selon les champs disciplinaires) ni d’indicateurs génériques : l’ambition est d’élaborer un outil de diagnostic de la capacité de résilience organisationnelle et d’identifier les facteurs clés de résilience.